Actualités

Papaver rhoeas L.

21 mai 2020 |

Les pétales séchées aux vertus apaisantes sont utilisées en infusion.

Elles peuvent également être consommées crues en petites quantités, en décoration d’un plat ou d’une salade par exemple.

On prépare également sirop et bonbons avec les pétales des coquelicots.

Le coquelicot peut être confondu avec Papaver dubium (pavot douteux)., qui pousse également à l’état sauvage dans les prés. Le pavot douteux est plus petit que le coquelicot. Ses fleurs rouges sont de couleur plus claire, moins vive, à l’aspect un peu « délavé ». Et surtout, les pétales du pavot douteux sont séparées, ne se chevauchent pas.

Le coquelicot peut être confondu avec Papaver somniferum (pavot officinal), une fleur cultivée originaire du bassin méditerrannéen pouvant se retrouver à l’état sauvage. Les fleurs du pavot officinal peuvent être de différentes couleurs allant. La plante est plus grande que le coquelicot, elle peut atteindre 1m de hauteur. Le fruit du pavot officinal est est une grande capsule bombée, bien plus grosse et arrondie que celle du coquelicot. Attention le pavot officinal contient des alcaloïdes opiacés (codéine, morphine). Le coquelicot contient également des alcaloïdes, mais en très petite quantité, dans ses capsules.

Paris quadrifolia L.

4 octobre 2020 |

La parisette à 4 feuille est une plante vivace mesurant jusqu’à 40 cm de hauteur. Elle est dominée par une fleur/fruit solitaire entourée de 4 (parfois 5 ou 6) feuilles.

Paxillus involutus

17 octobre 2023 |

Petasites hybridus (L.) G. Gaertn. & al.

26 juin 2022 |

Autres noms, dialecte valaisan: cwan à Vouvry (cwan est un vieux chapeau déformé, de là le nom de la plante avec les feuilles de laquelle on se couvrait la tête pour se protéger du soleil ou de la pluie.
Egalement appelé chapeau du diable.

Fiche d’identification

  • pousse en colonies dans les lieux ombragés, en sol humide, jusqu’à 1’800m
  • tige atteignant 1 m de haut à maturité (plus grande que le pétasite blanc)

Feuilles:

  • elles apparaissent après les fleurs
  • plus grandes que celles du pétasite blanc, dépassent 50 cm de diamètre (jusqu’à 60cm)
  • molles
  • veloutées

Fleurs:

  • elles apparaissent avant les feuilles, en mars-avril-mai (pas en été)
  • en tubes, réunies en capitules disposés en grappes simples ou ramifiées, capitules rouge-violet pâle, les mâles plus grands (7 à 12 mm), les femelles (3 à 6 mm), en panicules coniques

La plante contient des esters sesquiterpéniques (pétasine), des lactones sesquiterpéniques (pétasilides), de l’inuline, des mucilages et des pectines. Le rhizome renferme une huile essentielle et un alcaloïde

Utilisations:

Autrefois on enveloppait le beurre dans les feuilles.

Usage alimentaire: la pétasite contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques toxiques pour le foie, la consommation doit être modérée

Peziza arvernensis

17 octobre 2023 |

Le nom arvernensis vient d’Auvergne.

Identification

Commune. Ressemble à la pezize veinée mais n’est pas comestible.

A tendance à pousser directement sur le sol forestier, contrairement à d’autres pézizes qui préfèrent le bois en décomposition ou le fumier.

Dessus:

  • Peut être un peu veinée mais pas autant que Disciotis venosa
  • 1 à 3 mm d’épaisseur mais généralement plus fine que Disciotis venosa

Dessous:

  • blanc

Pied:

  • attachement central au substrat

Autres:

  • PAS d’odeur d’eau de Javel / chlore. (C’est un grand critère distinctif par rapport à Disciotis venosa qui sent la Javel)

Pleurocybella porrigens

17 octobre 2023 |

Au Japon, on l’appelle Sugi hira také (杉平茸), qui signifie « Pleurote du Sugi ».

 

Identification

Se développe uniquement sur des souches de résineux et de conifères.

En groupes imbriqués ou fasciculés.

Chapeau:

  • diamètre 3-10 cm
  • en forme d’éventail ou de spatule
  • glabre
  • blanc pur à blanc crème
  • chair blanche

Dessous du chapeau:

  • lames
    • serrées
    • blanches puis crème
  • sporée blanche

Pied:

  • absent ou réduit à un gros moignon blanc prolongeant le chapeau

Odeur d’amande amère.

Potentilla anserina L.

26 juin 2022 |

Fleurs:

  • floraison de mai à septembre

Récolte et utilisation

Les rhizomes et les jeunes pousses étaient autrefois consommés en guise de légumes.

Les feuilles sont employées en parfumerie, elles servent à faire avec l’alcool une teinture qui rend l’eau opaline.

Teinture

La teinture s’obtient en laissant macérer pendant 15 jours 150 grammes de rhizomes séchés dans un litre d’alcool à 45°, avant de filtrer. Absorber 20 gouttes par jour sur un morceau de sucre.

Vin de tormentille

Faire macérer, pendant une semaine, 70 g de racines bien nettoyées dans un litre de porto. Filtrer et boire d’un à trois verres à vin par jour.

Prunus laurocerasus L.

13 mars 2024 |

Pseudosperma rimosum

17 octobre 2023 |

Hauteur 2 à 7 cm

 

Chapeau:

  • lorsqu’il est jeune:
    • conique-campanulé
    • couvert de fibrilles radiales
  • plus tard:
    • étalé-mamelonné
    • fendillé de façon caractéristique à partir de la marge
  • lamelles couleur terre

 

Pied:

  • élancé
  • sans anneau

Psilocybe semilanceata

17 octobre 2023 |

Appelé parfois juste « psilo », utilisé par certaines personnes pour ses effets hallucinogènes. En France sa cueillette, détention et transport sont interdits.

Pycnoporellus fulgens

17 octobre 2023 |

 

Provoque des maux de ventre en cas de consommation.

Ranunculus ficaria L.

26 juin 2022 |

 

 

 

Les jeunes feuilles récoltées au printemps sont acides, riches en vitamine C. Dès que leur goût devient âcre, elles ne doivent plus être consommées. Pendant et après la floraison toutes les parties de la plante sont toxiques (présence de protoanémonine).

Rhinanthus alectorolophus (Scop.) Pollich

26 juin 2022 |

 

Plante semi-parasite. Elle a perdu sa chlorophylle et est donc incapable de pratiquer la photosynthèse. Ses racines prélèvent de la sève dans les racines d’autres plantes.

 

 

 

Identification

Plante velue (Rhinanthus angustifolius est glabre)

Rhizocybe pruinosa

17 octobre 2023 |

Les informations concernant la toxicité de Rhizocybe pruinosa sont contradictoires. Certaines sources indiquent qu’il est non comestible, sans préciser de toxicité particulière.
D’autres, en revanche, le qualifient de champignon neurotoxique, pouvant provoquer des symptômes tels que confusion, rétrécissement des pupilles et paralysie.
En l’absence de consensus clair sur sa comestibilité et en raison des risques potentiels pour la santé, il est recommandé de s’abstenir de consommer ce champignon.

Rhus typhina L.

14 mars 2024 |

Il existe de nombreuses espèces de sumac. Seules les baies de 3 d’entre elles peuvent être utilisées en cuisine: le sumac des corroyeurs  (Rhus coriaria), le sumac de Virginie (Rhus typhina), ainsi que le sumac vinaigrier glabre (Rhus glabra). Le sumac que l’on achète comme épice provient de Rhus coriaria.

Rhus typhina: originaire d’Amérique du Nord. A été planté en Europe comme plante ornementale, où il est devenu une espèce invasive. Adapté aux climats froids et humides. C’est l’épice que l’on nomme « sumac sauvage ». Il est moins acide que le sumac du Moyen-Orient.

Rhus coriaria: originaire du Moyen-Orient, de l’Asie centrale, de l’est de la Méditerranée. Adapté aux climats chauds et secs, terrains calcaires et caillouteux. C’est l’épice « sumac » que l’on consomme couramment.

Le sumac provenant de Rhus coriaria est de couleur rouge foncé. Il a un effet salant, un goût piquant, acide et fruité, qui perd en intensité à la cuisson sous l’effet de la chaleur. Peut remplacer le citron ou le vinaigre. Dans les plats mijotés, on l’ajoutera de préférence en fin de cuisson.

Utilisations des baies en cuisine

Au Liban et en Syrie on l’utilise pour parfumer poissons et fruits de mer.

En Irak et en Turquie dans les salades, boulettes de viande.

En Iran il aromatise le riz et les boulettes de viande hâchée.

En Grèce dans l’Antiquité il était employé pour remplacer le citron et le vinaigre.

Il peut servir à aromatiser le riz, les légumes.

Il entre dans la composition du zahtar ou za’tar, un mélange d’herbes et d’épices libanais (thym, graines de sésame…).

Utilisée dans la fattouche, salade acidulée.

 

Utilisation des feuilles, écorce

Les feuilles de sumac, riches en tanin, sont utilisées pour le tannage du cuir. Le nom de « corroyeur » vient de là, le corroyeur étant la personne qui traite le cuir tanné et l’amène à l’état de cuir fini.

L’écorce, les racines et les fruits sont utilisées pour leurs propriétés tinctoriales.
L’écorce donne un pigment jaune à jaune-orangé.
Les racines donnent un pigment brun.
Les fruits donnent un pigment rouge.

 

Identification

Pousse en France, Suisse (Rhus coriaria pousse en région méditerranéenne: en Sicile, en Turquie, dans les pays du Proche ou du Moyen-Orient, Asie, mais normalement pas en Suisse).

5-8 m de hauteur.

Feuilles:

  • plus longues que celles de Rhus coriaria;
  • folioles allongées et étroites, plus longues et plus nombreuses que celles de Rhus coriaria;
  • le rachis (genre de tige entre les folioles) n’a pas d’aile. (le rachis de Rhus coriaria est ailé, élargi en aile étroite, au moins vers le haut de la feuille);

Fleurs:

  • floraison de juin à juillet;
  • fleurs de couleur blanc-verdâtre-jaunâtre

Fruits:

  • été – automne
  • rouges et duveteux

 

Comment fabriquer le sumac « sauvage » – épice?

Récolter les baies au milieu ou vers la fin de l’été (août septembre), quand les fruits ont atteint leur couleur maximale, avant qu’elles ne soient infestées d’insectes et ne moisissent. Si on les récolte tardivement, on prendre garde de ne prendre que les grappes bien rouges (pas celles qui sont devenues brunes). Ne pas cueillir par temps pluvieux, car l’acide malique responsable d’une partie de la saveur est contenue dans les poils qui disparaissent avec la pluie. Se munir si possible de gants, la sève pouvant provoquer des dermites et allergies cutanées.

Egrener pour ne récolter que les baies sans les tiges.

Faire sécher durant 3 à 4 semaines.

Passer les baies au hachoir électrique jusqu’à ce que le fruits soit bien séparés des graines (les graines apparaissent bien claires).

Passer au travers d’une passoire ou d’un tamis pour ne conserver que les parties rouges sans les graines.

Laisser sécher la poudre obtenue 1 ou 2 jours.

Passer le sumac au moulin à café pour obtenir une poudre bien fine.

Se conserve 2 ans en pot à l’abri de l’humidité.

 

 

Russula emetica

17 octobre 2023 |

 

Sous conifères de montagne, dans les sphaignes. Peu commun

Chapeau:

  • rouge vif
  • brillant
  • fragile

Dessous du chapeau:

  • lames blanches
  • sporée blanche

Pied:

  • fragile
  • comme toutes les russules, PAS d’anneau

Odeur un peu fruitée.

Saveur très âcre.

Russula fellea

17 octobre 2023 |

Chapeau:

  • surface visqueuse par temps pluvieux, petites feuilles ou brindilles se collent dessus
  • surface de couleur jaunâtre, crème ochracé avec le centre brun orangé = couleur non uniforme, plus pâle en périphérie (la surface de Russula ochroleuca est de couleur uniforme)
  • la chair ne noircit pas à la coupe (la chair ou les lames de russula claroflava noircissent aux meurtrissures)
  • cuticule presque entièrement séparable
  • la marge du chapeau est grossièrement striée cannelée

Dessous du chapeau:

  • lames et pied sont quasi concolores au chapeau (les lames de Russula ochroleuca sont de couleur blanc pur immuable, contrastant avec la couleur du chapeau)
  • sporée ocre clair (la sporée de Russula ochroleuca est blanche)

Pied:

  • se casse facilement, très friable
  • couleur crème, jaune
  • réaction au sulfate de fer: rose pâle
  • SANS anneau

 

Odeur fruitée, de compote de pommes (Russula ochroleuca a peu /pas d’odeur ). Ou de feuilles de géranium.

Russula fellea n’est pas comestible.

Saveur très âcre. (Russula ochroleuca est beaucoup moins âcre). Peut causer des troubles digestifs.

Russula olivacea

17 octobre 2023 |

Chapeau:

  • 5 – 20 cm de diamètre
  • cuticule:
    • mate (Russula alutacea a un chapeau plus brillant)
    • souvent ridée vers l’extérieur (le chapeau de Russula alutacea n’est pas ridé vers l’extérieur)
    • couleur variable, vert-jaune, brun olivatre ou pourpre

Dessous du chapeau:

  • lames
    • plus ou moins fourchues
    • blanches puis jaune ocre
    • souvent avec l’arrête marquée de rose rouge près de la marge

Pied:

  • PAS d’anneau
  • blanc lavé de rose, surtout en haut sous les lames (le pied de Russula alutacea est blanc lavé de rose surtout vers le bas )

Chair:

  • blanche
  • douce

Récolte et utilisation

Considérée comme comestible par certains, toxique par d’autres. La chair est douche mais des intoxications ont été signalées en Italie.

Bien cuire (20min).

Russula sanguinea

17 octobre 2023 |

Chapeau:

  • rouge sang

Dessous du chapeau:

  • lamelles blanches à jaunissantes

Pied:

  • PAS d’anneau

Chair:

  • goût piquant.

Elle peut provoquer des irritations gastro-intestinales.

Russula subfoetens

17 octobre 2023 |

Identification

Chapeau:

  • brunâtre à jaune

Pied:

  • PAS d’anneau

Chair blanchâtre.

Odeur désagréable.

Provoque des troubles digestifs

Russula vinosobrunnea

17 octobre 2023 |

Chapeau:

Dessous du chapeau:

  • lames

Pied:

  • PAS d’anneau

Chair:

Saveur douce mais toxique.

Salvia officinalis L.

11 janvier 2025 |

Fleurs:

  • floraison de mai à juillet

Récolte et utilisation

La sauge officinale est couramment utilisée en cuisine comme herbe aromatique. Elle peut être utilisée fraîche ou séchée pour parfumer des plats comme les viandes, sauces, soupes, farces, ou dans des marinades.

Attention l’huile essentielle est neurotoxique, elle ne doit pas être ingérée.

Sambucus ebulus L.

4 octobre 2020 |

Tige dressée.

Feuilles composées de 7 à 9 folioles lancéolées.

Sambucus nigra L.

25 octobre 2019 |

Le nom de la plante, « Sambucus », vient du grec « σαμβύκη » (sambuki), qui signifie « flûte ». L’intérieur des branches, mou, se retire en effet facilement, permettant la création de flûtes artisanales.

Les fleurs de sureau contiennent:

  • Flavonoïdes: flavonols et leurs hétérosides,  rutoside (jusqu’à 2.5%), isoquercitroside, hypéroside, quercitroside, astragaline
  • Acides phénoliques et leurs glucosides: acide chlorogénique 2.5 à 3%), acide p-coumarique, acide caféique et acide férulique.
  • Triterpènes (amyrines)
  • Acides triterpéniques : ursolique et oléanolique
  • Minéraux: potassium et calcium
  • Mucilages
  • Tanins

Les baies de sureau contiennent:

  • Flavonoïdes: flavonols et leurs hétérosides,  rutoside, isoquercitroside, hypéroside, quercétine
  • Anthocyanosides (1700 mg pour 100 grammes de baies): deux tiers de chrysanthémine (cyanidine-3-glucoside), un tiers de sambucyanine (cyanidine-3-sambubioside ), sambucine (cyanidine-3-rhamnoglucoside), cyanoglucosides
  • Hétérosides cyanogéniques en petite quantité dans les graines: sambunigrine, prunasine, ziérine et holocaline
  • Tanins
  • Glucides simples (7,5%, glucose et fructose)
  • Vitamines et minéraux pour 100 grammes:
    • Potassium 280 à 300mg
    • Calcium 35 à 42mg
    • Phosphore 38 à 55mg
    • Vitamine C 20 à 35 mg
    • Magnésium 18.5mg
    • Vitamine B9 (acide folique) 17mg
    • Zinc 16mg
    • Fer 1.25mg
    • Vitamine B3 (niacine) 1.1mg
    • Vitamine E (tocophérols, tocotriénols) 1mg
    • Vitamine B6 (pyridoxine) 0.25mg
    • Zinc 0.16mg
    • Vitamine B5 (acide pantothénique) 0.14mg
    • Vitamnine B2 (riboflavine) 0.06 mg
    • Cuivre 0.06mg

 

Les anthocyanosides ont un effet sur la microcirculation sanguine. Ils agissent en tant que facteur vitaminique P, en tant qu’agent antioxydant, antiagrégant plaquettaire et antiradicalaire. Ces propriétés sont utilisées pour traiter les troubles de la vision: troubles visuels d’origine vasculaire; hespéranopie et myopie.

Les extraits de sureau noir ont des effets immunomodulateurs. Ceux des fleurs sont plus actifs que ceux des baies.

Sureau noir – Sambucus nigra (fleurs et fruits comestibles après cuisson)

  • Floraison au printemps
  • Fleurs entièrement blanches (s’il y a un peu de pourpre sur les étamines ce n’est pas du sureau noir!!)
  • Feuilles composées de 5 à 7 folioles opposées de part et d’autres de la tige. Les feuilles ovales se terminent en pointe
  • A maturité, les fruits sont tournés vers le bas
  • Tige: boisée avec une écorce grisâtre

 

Sureau yèble – Sambucus ebulus L.(toxique)

  • Floraison en été
  • Fleurs blanches avec un peu de pourpre sur la partie supérieure des étamines
  • Feuilles composées de 7 à 9 folioles lancéolées (allongées, beaucoup plus étroites que les celles du sureau noir).
  • Les fruits sont tournés vers le haut
  • Tige: couleur verte ou rouge, légèrement cannelée, n’est pas recouverte d’écorce

 


Consommation des baies de sureau

Les baies de sureau noir sont légèrement toxiques lorsqu’elles sont crues et peuvent provoquer des vomissements. La toxicité est détruite lors de la cuisson. Les baies encore vertes ne doivent pas non plus être consommées.

Pour retirer facilement les baies vertes impropres à la consommation de votre cueillette, recouvrir les baies de sureau d’eau. Les baies n’étant pas mûres vont flotter à la surface, elles pourront alors facilement être enlevées.

 

 

Le sureau fait partie des herbes entrant dans la composition des bonbons ricolla (achillée millefeuille, alchémille, guimauve, marrube, mauve, menthe poivrée, pimprenelle, plantain, primevère, sauge, sureau, thym, véronique).

Sambucus racemosa L.

4 octobre 2020 |

Fleurs jaune verdâtre.

Baies de couleur rouge vif.

 

 
Les fruits non mûrs sont légèrement toxiques.
Les fruits mûrs sont consommés cuits. Ils sont riches en pectine.
Les graines sont toxiques, elles ne doivent pas être consommées.

Sarcosphaera coronaria

17 octobre 2023 |

Identification

  • Se présente sous forme de « patate » fermée puis s’ouvre sous forme d’étoile à maturité.
  • Extérieur de couleur blanche.
  • Intérieur violet voire brun, devient jaunâtre avec le temps

 

Dans la littérature ancienne concernant la mycologie, la pézize couronnée était considérée comme comestible. Elle aurait d’ailleurs été consommée pendant plusieurs siècles dans le Jura.

Champignon toxique: le principe toxique de Sarcosphaera coronaria, la pézize couronnée, est l’acide methylarsonique, un dérivé d’arsénic (Tijve, Tjakko, Bulletin suisse de mycologie 23 avril 2024 https://doi.org/10.5169/seals-935843  )

Senecio jacobaea L.

23 mai 2024 |

Herbacée bisannuelle ou vivace.

Toutes les parties de la plante contiennent des poisons de la famille des alcaloïdes, pouvant provoquer de graves lésions du foie chez les animaux. Attention aux fourrages ou au pâturage (chevaux…).

 

Identification

30–100 cm

https://notesdeterrain.over-blog.com/2018/03/senecon-jacobee.html

Tige:

  • très ramifiées au sommet, lui donnent une allure d’éventail. La tige est ramifiée seulement au sommet
  • très rainurée
  • marron rougeâtre
  • glabre (la tige de Senecio erucifolius est velue)

Feuilles:

  • alternes
  • écrasées, elles sentent mauvais
  • glabres en-dessous (les feuilles de Senecio erucifolius sont pubescentes en-dessous)
  • feuilles basales et inférieures munies d’un pétiole court
  • feuilles inférieure:
    • pétiolées
    • avec une partie terminale de grande taille et de forme ovoïdale
    • forment une touffe de feuilles en forme de rosette qui souvent sèchent avant la floraison
  • feuilles caulinaires (= sur la tige):
    • les divisions des feuilles caulinaires sont souvent disposés à angle droit
    • lobes nettement dentés
    • à la base des feuilles caulinaires se trouvent des oreillettes larges et dentées, caractère distinctif important du séneçon jacobée
  • feuilles supérieures:
    • sessiles (=sans pétiole)
    • légèrement amplexicaules (=la base entoure complètement la tige, ou presque)

Fleurs:

  • involucelle peu développée (l’involucelle de Senecio erucifolius est peu développée)
  • bractéoles peu visibles ou absentes (les bractéoles des fleurs de Senecio erucifolius sont bien visibles et en nombre)
  • bractéoles courtes (si présentes)
  • bractéoles collées aux bractées
  • petite tache noire au sommet des bractées (pas de petite tache noire au sommet des bractées du séneçon à feuilles de roquette Senecio erucifolius)

Solanum elaeagnifolium

20 mai 2024 |

Sorbus aucuparia L.

11 avril 2020 |

Les baies de couleur orangée, appelées sorbes, sont appréciées des oiseaux. Elles apparaissent en été et restent sur l’arbre en hiver. On en fait aussi des confitures et des gelées. Ils ne doivent pas être consommés en grandes quantité en raison de la présence d’acide parasorbique. Elles contiennent également plusieurs sucres: saccharose, dextrose et sorbitol. Ce dernier est utilisé comme édulcorant, notamment pour les diabétiques. Aujourd’hui le sorbitol est synthétisé.

Reconnaître le sorbier des oiseleurs

  • Arbre ou arbrisseau d’une taille comprise entre 2 et 15 mètres
  • Les feuilles sont composées de 11 à 18 folioles lancéolées doublement dentées reliées au pétiole
  • La floraison a lieu entre mai et juin. Les fleurs blanches sont groupées en corymbes. Elles ont une odeur désagréable.
sorbier des oiseleurs

Suillellus luridus

17 octobre 2023 |

Identification

Pousse sous feuillus.

Chapeau:

  • (5)10-20 cm de diamètre
  • charnu
  • cuticule
    • sèche
    • finement veloutée
    • de couleur assez variable, de jaunâtre à brun olivacé, ochracé rosâtre à rose, brune, parfois teintée d’orange et parfois beaucoup plus rouge

Ligne rouge « de Bataille » apparaissant à la coupe, entre les pores et la chair.

Dessous du chapeau:

  • le bord du chapeau, de la même couleur que le chapeau, est régulier et dépasse légèrement les tubes, on le voit depuis le côté ou le dessous
  • tubes jaunes (on les voit jaunes à la coupe), puis olivâtres et bleuissant.
    Mais le bout des tubes est de couleur différente: le bout de tubes prend rapidement une teinte rouge orangé -> en regardant sous le dessous du chapeau on voit du rouge orangé
  • tubes libres, c’est-à-dire qu’il y a un espace entre le pied et les tubes
  • les pores bleuissent fortement au toucher

Pied:

  • ventru. Peut être clavé vers la base, faisant jusqu’à 4 cm
  • jaune au sommet, plus foncé à la base
  • fin réseau rouge vif, appelé réticule. (Boletus erythropus n’a pas de réticule mais est finement moucheté)

Chair bleuissante à la coupe, rougissant dans le bas du pied.

Vite attaqué par les vers (Boletus erythropus est peu attaqué par les vers)

Récolte, utilisation

Longtemps considéré comme comestible, il est aujourd’hui considéré comme toxique par certains, comestible par d’autres.

En Suisse, il a été rendu à nouveau comestible par la VAPKO en 2019, car les cas d’intoxication signalés à l’époque étaient certainement dus à une cuisson inférieure à 20 minutes.

S’il est consommé il doit être cuit longuement, au moins 15-20 minutes (toxique cru et indigeste mal cuit, responsable de troubles gastro-intestinaux ), et il ne doit pas être consommé avec de l’alcool (symptômes ressemblant à ceux du syndrome coprinien).

Suillellus queletii

17 octobre 2023 |

Uniquement sous feuillus.

Dessus du chapeau:

  • diamètre 5 à 15cm
  • de forme hémishérique puis aplati et pulviné (en forme de coussin, légèrement convexe, bombé)
  • cuticule de couleur variable, allant du brun jaune, au brun orangé, brun rouge, parfois avec teintes cuivrées ou olivâtres
  • cuticule
    • sèche
    • souvent veloutée

Dessous du chapeau:

  • tubes
    • d’abord jaunes, puis deviennent olivâtres avec l’âge
    • nettement bleuissants
  • pores
    • fins
    • jaunes à orangés et enfin rouges
    • bleuissants
  • sporée brun olive foncé

Pied:

  • sans anneau
  • 5 à 15 cm de hauteur
  • 1,5 à 4,5 cm de diamètre
  • surface lisse, mate, sèche. Finement floconneux sous le chapeau
  • jaune clair ou jaune orangé couvert de fines granulations
  • rouge betterave à la base, à l’extérieur comme à la coupe
  • sans réseau à la surface (Boletus luridus possède un réseau sur le pied)
  • à la coupe:
    • pied plein
    • chair de couleur jaune pâle
    • chair de couleur betterave vif à la base du pied
    • chair devient légèrement bleuissante après la coupe

Odeur faible. Odeur et saveur acidulées.

Récolte et utilisation

Comestible à condition d’être bien cuit mais toxique s’il est consommé cru ou mal cuit de par la présence de toxines hémolytiques thermolabiles.

Des cas de légère intoxication ont été reportés; ce n’est pas un bon comestible et risques de confusion -> ne pas consommer.

Suillus luteus

17 octobre 2023 |

Identification

Espèce très commune.

Sous pins à deux aiguilles.

Chapeau:

  • 6-10cm (ou plus)
  • de forme convexe lorsqu’il est jeune, devient plus plat à mesure qu’il vieillit
  • visqueux
  • brun clair, chocolat, pouvant tirer vers le pourpre
  • pores fins, jaunâtres
  • sporée de couleur brune olive à brun foncé. Les spores ont une forme ellipsoïde, mesurant approximativement 8-11 x 3-4 µm.

Pied:

  • jaunâtre
  • court et trapu
  • anneau d’abord blanc puis violet brunâtre
  • devient généralement creux avec l’âge (le pied de Suillus granulatus reste plein)

Se trouve normalement en automne. On peut parfois le trouver en été en fonction des conditions météorologiques.

Récolte et utilisation

Considéré comme bon comestible par certains, mais à consommer avec modération (laxatif à forte dose) La cuticule doit être retirée avant consommation, elle est laxative.

D’autres disent que c’est un comestible médiocre et qu’il ne tient pas à la cuisson. Ou qu’elle peut provoquer des intoxications sévères.

Accumule la radioactivité jusqu’à 6 fois plus que la dose tolérée par la CEE. Il contiendrait également de dérivés de glycoprotéines hémolytiques. -> à éviter

Tamus communis L.

9 juillet 2023 |

Fruits rouges. Toxiques!!

Tanacetum vulgare L.

6 août 2023 |

La tanaisie est une plante vivace odorante qui a des vertus insectifuges et vermifuges. Elle a également des propriétés fongicides, on l’utilise pour lutter contre le mildiou, la rouille et la mouche du chou. De ce fait elle est appréciée des jardiniers.