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Aethusa cynapium

Sur terrains secs, la petite cigüe fait 10 à 20 cm de hauteur. Lorsqu’elle pousse sur des terrains humides, elles peut mesurer jusqu’à 1,20 mètres.

Habitat: la petite cigüe pousse dans les régions à climat tempéré en Europe et en Asie occidentale, jusqu’à 1’500 mètre d’altitude. La petite cigüe contient de l’aéthusine, un alcaloïde, aéthusanol et des traces de conicine. Toute la plante est toxique. Elle peut provoquer des vomissements, diarrhées, maux de tête et peut même conduire à la mort. Elle est également toxique pour les animaux.

Lorsque la peau entre en contact avec les feuilles ou le suc de la plante, l’exposition au soleil provoque des brûlure cutanées.

Reconnaître la petite ciguë

Plante entièrement glabre.

Tige:

• glabre (= lisse, sans poils)
• striée, creuse, rameuse
• peut être sillonnée de lignes rougeâtres

Feuilles:

• pourtour des feuilles de forme triangulaire
• le dessous des feuilles est brillant et glabre

Fleurs, fruits:

• entre 1 et 5 fines bractéoles à la base des ombellules (languettes vertes situées sous chaque groupe de fleurs), linéaires et pendantes
• infrutescence assez plane
• ombelles à 5-12 rayons de longueur inégale
• Les fruits sont de petits akènes glabres
  
• fruits arrondis et rainurés

Agaricus bresadolanus

A. bresadolanus (= A. romagnesii) est occasionnellement consommé mais peut provoquer des troubles gastro-intestinaux, qui sont signalés assez fréquemment. Parmi les causes potentielles, on ne peut exclure la croissance sur substrat pollué, car elle est souvent collectée dans des environnements urbains ou anthropisés, tels que les parterres de fleurs, les parcs et jardins, les bords de route. L’espèce est à considérer comme un toxique gastro-intestinal inconstant, mais en général la consommation de champignons collectés dans des environnements urbains potentiellement pollués doit être déconseillée.
Source: Guide de la comestibilité des champignons Nicola Sitta, Paolo Davoli, Marco Floriani, Edoardo Suriano

Agaricus xanthodermus

Identification

On le trouve principalement dans les prairies, les jardins, et les parcs, souvent en automne, parfois en été. (Agaricus sylvicola, qui est comestible, pousse en forêt).

Chapeau :

• 5-15(20) cm de diamètre
• convexe. Devient souvent aplati au sommet, ce qui lui donne une forme trapézoïdale
• plus épais que Agaricus sylvicola
• texture soyeuse, lisse
• blanc à crème, parfois taché de jaunâtre
• jaunissement:
  • lorsqu’il est frotté ou blessé, la base du chapeau jaunit rapidement, particulièrement à la marge. Attention parfois ne jaunit pas, ce n’est pas toujours un signe distinctif
  • quelques gouttes d’alcool à 90 degrés sur le chapeau -> la couleur vire instantanément au jaune franc

Dessous du chapeau :

• lames
  • libres = distantes du pied
  • d’abord roses, puis virent au brun chocolat avec l’âge, comme chez d’autres agarics
• spores 4.5-7 x 3-5µm, de forme elliptique

Pied :

• cylindrique
• couleur:
  • blanc
  • lorsqu’il est gratté ou blessé, il devient jaune vif, surtout à la base, un signe distinctif important. Ce jaunissement est rapide et marqué, contrairement à d’autres espèces
• anneau large, épais, ample, persistant, de couleur blanche. Peut avoir l’aspect d’une roue dentée sur sa face intérieure (Agaricus campestris a un anneau très discret, fugace, parfois même absent)
• s’épaissit généralement vers la base, en forme de bulbe. Ne rétrécit PAS en forme de fuseau. (Agaricus campestris, qui lui est comestible, a le pied qui rétrécit en forme de fuseau à la base)
• réaction de Schaeffer négative sur la cuticule (Agaricus silvicola a une réaction Schaeffer +)
  Acide nitrique + aniline HNO3 + C6H5NH2 sur la cuticule. Si l’intersection des 2 produits, appliqués en croix, devient orange rouge vif-> réaction positive. Attention composés toxiques, manipuler avec précaution, ne pas toucher, espace ventilé.

Odeur:

• Pour sentir l’odeur: frotter le dessus du chapeau. Odeur typiquement désagréable, rappelant l’encre, le phénol ou la « creoline » (produit antiseptique), particulièrement à la base du pied. Cette odeur est un signe important pour le distinguer des espèces comestibles. Cette odeur s’amplifie à la cuisson (Agaricus sylvicola a une odeur décrite comme anisée, qui me fait penser personnelement un peu à de l’amande amère).

Jaunissement fort:

• chair blanche, jaunissement jaune vif lorsqu’elle est coupée ou frottée, en particulier à la base du pied et sur les exemplaires bien frais. Sur des exemplaires plus vieux, on peut exacerber ce jaunissement grâce à l’eau de Javel
• le jaunissement devient ensuite brun (le jaunissement d’Agaricus silvicola reste doré et ne devient pas brun)

Toxicité

Agaricus xanthodermus contient des composés phénoliques, notamment l’acide xanthodermique, qui sont responsables de sa toxicité. L’acide xanthodermique est irritant pour le système digestif, il peut provoquer des troubles gastro-intestinaux tels que des vomissements, des diarrhées et des douleurs abdominales.

Albatrellus subrubescens

https://ultimate-mushroom.com/fr/poisonous/378-albatrellus-subrubescens.html

Identification

Chapeau:

• petit (7cm)
• blanc à plaques orangées, écailles blanc-violet ocre

Dessous du chapeau:

• pas des aiguillons comme les hydnes mais des pores fins
• pores
  • très décurrents (les pores de Albatrellus ovinus sont peu décurrents)
  • jaune-vert pâle puis bruns
  • devenant oranges au toucher. (Les pores d’Albatrellus ovinus deviennent jaunes au toucher. Les pores d’Albatrellus confluens ne changent pas de couleur au toucher)
  • 2-4/mm

Pied:

• plus ou moins excentré
• très irrégulier
• conné
• blanc puis taché orange-violet

Chair:

• cassante
• blanche, jaune-orangée à la blessure
• goût amer

Pousse à proximité des conifères en montagne, mais pas directement sur le bois. Pousse sous les conifères, sous les pins et sapins blancs.

R̩colte Рcomestibilit̩

Certains disent qu’il est légèrement toxique. Peut provoquer des intolérances digestives chez certaines personnes.

Certains disent que c’est un excellent comestible.

Consommé en Finlande.

Amanita citrina

Légèrement toxique. Ressemble à de nombreuse amanites toxiques: à ne pas consommer.

Chapeau:

• 4 à 8 cm de diamètre
• convexe jeune, puis étalé
• citron pâle à jaune pâle, souvent presque blanchâtre
• verrues presque oncolores sur le chapeau, farineuses, détachables. Attention peuvent disparaître avec la pluie
• sporée blanche

Pied:

• 6 à 12 cm de hauteur
• renflé à la base en un bulbe presque globuleux, marginé

Odeur de pomme de terre crue ou de rave.

Amanita junquillea

Odeur de rave

Reste voile blanc sur le dessus

Toxicité:

A. gemmata (= A. junquillea), malgré l’existence d’une consommation alimentaire traditionnelle, aujourd’hui en diminution générale (et dans certaines zones territoriales restreintes, la consommation sans ébullition préalable est également signalée), est une espèce à considérer comme non comestible. Parmi les criticités connues, quelques cas d’intoxication collective de type gastro-intestinal certainement causés par A. gemmata, car les personnes intoxiquées étaient des mycologues qui avaient consommé l’espèce en la connaissant parfaitement.
Source: Guide de la comestibilité des champignons Nicola Sitta, Paolo Davoli, Marco Floriani, Edoardo Suriano

Amanita pantherina

Chapeau:

• brun clair à brun foncé
• chair blanche apparaissant lorsqu’on retire la cuticule

Pied:

• bulbe marginé. Le pied est enfoncé comme un bouchon dans un bulbe terminé à sa partie supérieure par un bourrelet arrondi
• souvent garni de petites bagues moins développées

Toxicité:

A. muscaria et A. pantherina sont à considérer comme des espèces vénéneuses (syndrome « panthère »), malgré le fait que leurs toxines (acide iboténique, muscimol, muscazone) soient hydrosolubles et donc facilement éliminées par ébullition et élimination de l’eau. Ce traitement permet, dans certaines régions du monde, la consommation alimentaire de ces champignons en toute sécurité (Rubel & Arora 2008), ce qui était également le cas dans certaines zones circonscrites d’Italie (une tradition aujourd’hui considérée comme éteinte). A notre avis, ces espèces ne peuvent être considérées comme conditionnellement comestibles, malgré la détoxification complète qui peut être atteinte par la pré-bouillie et l’élimination de l’eau, car le risque ne se limite pas à des problèmes de nature gastro-intestinale, une erreur étant suffisante pour provoquer des intoxications plus graves.
Source: Guide de la comestibilité des champignons Nicola Sitta, Paolo Davoli, Marco Floriani, Edoardo Suriano

Amanita phalloides

Pied:

• chiné blanc ou grisâtre sur fond blanc

Amanita proxima

Amanite mortelle, très proche de l’Amanite ovoïde (dont elle est parfois considérée comme une variété), elle s’en distingue par son allure plus élancée, son anneau membraneux bien distinct et strié et sa volve plus colorée. L’Amanite proche peut se trouver à proximité de l’Amanite ovoïde.
Source: http://champignonscomestibles.com/amanite-proche

Responsable du syndrome néphrotoxique

Amanita verna

Avec volve et anneau

Amanita virosa

Ampulloclitocybe clavipes

lames reflets jaunes

la base du pied fait penser à une ampoule

Anagallis arvensis L.

Attention cette plante est toxique, ne pas la donner à manger aux animaux, et ne pas la consommer.

Andromeda polifolia L.

Petit sous-arbrisseau, vivace. Les tiges, couchées-ascendantes, meseurent de 0,3 à 0,6 m de longueur. Les feuilles sont linéaires-lancéolées à bord enroulé, grisâtres ou blanchâtres. Elles persistent pendant l’hiver,
Floraison au printemps et au début de l’été.
Fleurs formées de nombreuses petites clochettes roses ou blanches.
Petits fruits verdâtres ou noirâtres à l’automne.

Les rameaux fournissent une teinture noire et brillante. En Russie, Andromeda polifolia est utilisé pour remplacer la noix de galle.

C’est une plante toxique. Elle est généralement non mortelle pour l’homme (il faudrait en consommer une grande quantité), mais elle l’est cependant pour certains animaux. Elle est donc dangereuse lorsqu’elle pousse dans des pâturages. Toutes les parties de la plante contiennent des quantités plus ou moins importantes d’andromédotoxine, également connu sous le nom de grayanotoxine. C’est un composé toxique qui provoque une surstimulation du système nerveux central. En fonction de la dose ingérée les symptômes comprenant divers effets cardiovasculaires tels que baisse de la tension artérielle et troubles du rythme cardiaque, des nausées, vomissements, ainsi qu’une altération de la conscience. Les  effets de la toxine dans l’organisme durent deux jours. Ces effets se retrouvent également dans le miel produit à partir du nectar des fleurs.

Note: certaines abeilles sont également tuées par la toxine, d’autres non… Les bourdons quant à eux ne sont pas affectés par la toxine.

Anemone hepatica L.

Les fleurs de l’anémone hépatique ressemble à celles de l’anémone, et la forme de ses feuilles fait penser à un foie.

Elle pousse souvent en région montagneuse, jusqu’à 2’200m, à la mi-ombre en forêt, dans un sol riche en humus.

Les fleurs sont de couleur bleue, blanche ou rose, d’un diamètre de 1 à 3cm. Elles sont composées de 6 à 9 sépales. Elles apparaissent au début du printemps, avant les feuilles. La plante mesure 15 à 25cm de hauteur. La tige est velue.

Les feuilles portent 3 lobes.

Anthriscus syvestris

Le cerfeuil sauvage mesure entre 50cm et 1m50. Cete plante est indigène de l’Europe, de l’Asie occidentale et du nord-ouest de l’Afrique. Elle a été introduite aux États-Unis où elle s’est maintenant naturalisée.

Identification

Ne pousse PAS en terrain humide ou marécageux (Cicuta virosa et Oenanthe crocata qui sont des  plantes mortelles poussent en terrain humide ou marécageux).

50 à 150 cm de hauteur.

Tige:

• jamais de rouge sur la tige (la tige de la grande ciguë, plante mortelle, a des taches rouges, ainsi que d’autres espèces rare de cerfeuil)
• dressée, ramifiée dans sa partie supérieure
• profondément sillonnée (=cannelée)
  
• creuse
• noeuds:
  • souvent lavés de pourpre, mais sans taches
  • légèrement renflés

Feuilles:

• pourtour général de la feuille entière de forme triangulaire (= l’ensemble des foliole forme un triangle)
• vertes, ne tirant pas vers le gris (les feuilles de la grande ciguë sont d’un vert tirant vers le gris)
• pétiole un peu triangulaire avec une rigole (le pétiole des feuilles de la grande ciguë sont rondes)
• petits poils sur le pétiole
• le dessous des feuilles a un aspect mat, il y a la présence de petits poils (le dessous des feuilles de la petite ciguë ou Aethusa cynapium, plante mortelle, est brillant et glabre)
• les feuilles dégagent une faible odeur d’herbe (ce n’est pas le cas du chérophylle cilié)

Fleurs:

• floraison précoce dès le mois d’avril. Les fleurs apparaissent souvent tôt, à la première pousse (les fleurs de Heracleum sphondylium ou grande berce apparaissent plus tard)

Racine:

• pivotante
• longue
• épaisse

Utilisation

Les feuilles crues sont considérées comme toxiques. Feuilles et tiges sont consommées cuites, de manière occasionnelle (faible toxicité).

La racine est très toxique car elle contient un lignane antimitotique (empêchant la division cellulaire). Elle est utilisée en médecine pour ses propriétés antitumorales.

Les graines sont utilisées comme condiment.

Arum italicum Mill.

Le gouet d’Italie pousse en sous-bois ou à proximité des rivières.

Les feuilles sont bien visibles à la fin de l’hiver quand il y a a peu de végétation. Elles sagittées à lancéolées, veinées de blanc, et peuvent atteindre 35cm de long. Décoratives, elles peuvent être utilisées dans la composition de bouquets frais.

Au printemps, les hampes florales émergent de la touffe de feuilles, portant à leur extrémité une grande spathe variant du vert pâle au blanc, entourant un spadice jaune pâle.

Les feuilles sont caduques, elles disparaissent en été. Les spathes se transforment en épis de baies rouge orangé vif qui perdurent jusqu’à l’apparition des nouvelles feuilles à l’automne. La plante dégage alors une odeur de viande pourrie qui attire certaines mouches pour la pollinisation.

Arum maculatum L.

Atropa bella-donna L.

Berberis vulgaris L.

L’épine-vinette est une baie de saveur acidulée très utilisée dans la cuisine iranienne et en Ouzbékistan. En Iran, c’est un ingrédient présent dans de nombreux plats à base de riz, de volaille ou de poisson. Elle doit être récoltée à maturité. Lorsqu’elle n’est pas mûre, elle est légèrement toxique.

Le bois de couleur jaune est utilisé en marqueterie.
L’épine-vinette est également utilisée en teinturerie, elle colore en jaune la laine, la soie ainsi que le cuir.

Boletus lupinus

Boletus radicans

Identification

Assez rare.

Chapeau:

• 5 à 25 cm
• blanchâtre à gris mastic ou brunâtre
• mat
• velouté
• marge ondulée lobée, légèrement rabattue sur les tubes

Dessous du chapeau:

• tubes
  • jaunes puis olivâtres
  • légèrement bleuissants
• pores
  • fins
  • jaunes puis olivâtres
  • nettement bleuissants, mais ce bleuissement est souvent fugace, à peine perceptible par temps très sec
• sporée brun olivacé foncé

Pied:

• 5 à 15 cm de hauteur
• 3 à 6 cm de diamètre
• subradicant = base légèrement allongée et étroite, s’enfonçant un peu dans le substrat (le sol ou le matériau sur lequel il pousse. Souvent à base appointie
• jaune en haut puis sali de brunâtre, parfois rougeâtre
• bleuissant au toucher
• orné d’un réseau très fin concolore, pouvant passer inaperçu
• à la coupe: parfois rougeâtre dans la moitié inférieure du pied

Chair jaunâtre ou blanchâtre, bleuissant rapidement dans le chapeau puis pâlissante. Parfois rougeâtre dans la moitié inférieure du pied.

Je trouve que Boletus radicans sent le curry.

Saveur généralement amère.

Boletus satanas

Identification

Assez rare.

Pousse sur sol calcaire (Boletus erythropus pousse sur sol acide)

Chapeau:

• 15-30 cm de diamètre
• très charnu
• clair, beige sable (plus clair que Boletus luridus)
• prend un aspect bosselé avec l’âge
  

PAS de ligne rouge « de Bataille » (Boletus luridus possède une ligne rouge « de Bataille » visible à la coupe, entre les pores et la chair)

Dessous du chapeau:

• jaune orangé, puis rapidement rouge sang ou brique
• plus clair vers la marge, rouge-orange

Pied:

• ventru
• court
• jaune au sommet et souvent à la base, rouge au milieu
• réticulé (Boletus erythropus n’est pas réticulé mais finement moucheté de rouge)

Chair

• blanche ou jaune pâle, bleuissant à l’air, surtout par temps humide.
• bleuissement de la chair à la coupe:
  • modéré (Boletus erythropus bleuit intensément à la coupe)
  • bleu ciel (Boletus erythropus a un bleuissement bleu marine)

Borago officinalis

Les jeunes feuilles, crues, ont une saveur rappelant le comcombre.

Les fleurs bleues peuvent ‘être utilisées pour décorer salades et plats.

Buddleja davidii Franch.

Le Buddleia de David est une espèce exotique envahissante.

Caloboletus calopus

Chapeau:

• 6 à 15 cm de diamètre
• de forme hémisphérique puis convexe
• cuticule
  • de couleur claire, beige clair, café au lait
    
  • sèche et mate, finement veloutée. N’est pas visqueuse
  • dépasse un peu de la marge

Dessous du chapeau:

• tubes
  • petits
  • jaune citron à jaune de chrome, puis deviennent d’un jaune verdâtre lorsque le champignon est plus âgé (les pores du bolet satan qui est toxique sont rouges). Restent toujours dans les tons jaunes.
    
  • devenant bleu-verdâtre à la pression
• sporée brun olive

Pied:

• couleur extérieur du pied: pied rouge vif, se terminant par du jaune souffre en haut. Base brunâtre
  
• orné d’ un réseau très apparent à mailles serrées:
  • petites veines rose rougeâtre sur les parties rouges en bas du pied
  • petites veines blanches en haut sur les parties jaunes
• court et très bulbeux ou ventru au stade juvénile, plus long et cylindrique à maturité
• sans anneau

Chair:

• blanc crème ou jaune clair, rose vineux à la base du pied
• devient bleue après avoir été coupée

Sans odeur.

Saveur amère.

Non comestible, goût amer.

Caltha palustris L.

Chelidonium majus L.

La reconnaître:

• Les tiges cassantes sont creuses et velues, elles contiennent un suc incolore ou jaune-orangé
  
• Les feuilles sont segmentées en 5 ou 7 portions ovales, incisées ou lobées
  
• Les fleurs jaunes apparaissent de mai à septembre et comportent 4 pétales séparés dès leur base

Le suc de la tige contient de la coptisine. Appliquée sur une verrue ou un cor aux pied, elle a des propriétés antimitotiques (inhibe la division cellulaire) qui peut les faire disparaître. L’action est à renouveler quotidiennement en évitant la peau saine, car le latex de la grande Chélidoine est toxique et irritant.

Chlorophyllum brunneum

Chair blanche épaisse  rougissant à la coupe, puis devenant brunâtre

Cinnamomum camphora L

Récolte et utilisations

Ne pas récolter soi-même. Seul le camphrier de Madagascar avec le chémotype: 1,8 cinéole, sabinène, Ⲁ-terpinéol, est utilisé pour la fabrication de l’huile essentielle de Ravintsara.

Utilisation médicale – camphrier de Madagascar, à chémotype à 1,8-cinéole

L’huile essentielle extraite des feuilles des camphriers de Madagascar, à chémotype à 1,8-cinéole, est le Ravintsara. Elle est considérée en aromathérapie comme un antiviral majeur et comme un excellent immunostimulant et antidépresseur.

Elle est utilisée pour la confection du « Baume du tigre ».

Autres utilisations

Le bois du camphrier éloignent les mites. Il a été utilisé pour la fabrication de malles destinées à transporter les fourrures.

Claviceps purpurea

https://eap.mcgill.ca/agrobio/ab340-03.htm

Clematis vitalba L.

Clitocybe cerussata

Clitocybe phyllophila et Clitocybe cerussata sont des espèces semblables, mais Clitocybe phyllophila pousse sous les feuillus tandis que Clitocybe cerussata pousse sous les conifères.

Identification

Pousse en troupe importante sur litières d’aiguilles de conifères (épicéas, …).

Chapeau:

• blanc, blanchâtre à chamois rosâtre pâle, parfois chamois aqueux par endroits. Devient chamois aqueux à l’humidité et à la pression
• marge enroulée au début, puis droite

Dessous du chapeau:

• sporée blanche

Clitocybe graminicola

Identification

Peu commun.

Clitocybe nebularis

Identification

Pousse dans les forêts de feuillus, les lisières de forêts, ou même dans des endroits herbeux. (C. geotropa pousse dans des herbes ou des prairies).

Pousse souvent en rond de sorcière.

Pousse dans les sols légèrement acides.

Pousse généralement en automne ou en hiver (Clitocybe geotropa pousse plus souvent au printemps et en été)

Chapeau:

• jusqu’à 12-15 cm de diamètre (le chapeau de Clitocybe geotropa est souvent plus grand)
• convexe au début, puis s’aplatissant avec l’âge
• blanc grisâtre ou gris pâle (Clitocybe geotropa n’est pas grisâtre. plutôt crème)
• plus foncé au centre
• surface lisse ou légèrement fibreuse, peut être légèrement humide par temps humide
• marge:
  • fortement enroulée quand il est jeune, devient mince et irrégulière en vieillissant
  • toujours plus claire que le reste du chapeau
• cuticule séparable, on peut « peler » le dessus du chapeau

Dessous du chapeau:

• lames:
  • décurrentes, suivent le pied en descendant sur celui-ci (les lames de l’entolome livide, très toxique, sont émarginées, une marge les sépare du pied)
  • espacées et peu serrées (les lames C. geotropa sont plus serrées)
  • initialement blanches, elles peuvent devenir un peu crème
  • assez fragiles et se décollent très facilement du chapeau
• sporée blanche (ou crème pâle) à maturité (à maturité, les lames l’entolome livide, très toxique, vont se colorer en rose)

Pied:

• peut atteindre 10-15 cm de hauteur et 1-2 cm de diamètre (le pied de Clitocybe geotropa est plus haut et plus élancé, jusqu’à 20 cm de hauteur)
• cylindrique
• peut être légèrement courbé
• assez robuste, épais et ferme. Devient creux et spongieux avec l’age
• blanc à crème
• strié en longueur
• souvent renflé à la base

Odeur très typique décrite comme fruitée, ou de « poulailler », écoeurante. Pour moi ça sent un peu le jasmin.

Utilisation

Considéré comme étant comestible par certains et toxique par d’autres.
Chez certaines personnes le clitocybe nébuleux rend malade et provoque des troubles gastriques et indigestions. Sa consommation est donc déconseillée. Pour minimiser les risques, si vous souhaitez tout de même le consommer: peler le champignon avant de le cuisiner. Cuire au moins 20 minutes. Il est également fréquemment confondu avec Entoloma lividum, champignon toxique responsable d’un syndrome résinoïdien.

Clitocybe phaeophthalma

Identification

Chapeau:

• élastique

Pied:

• intérieur semble un peu creux

Odeur de poulailler.