Chapeau:
Dessous du chapeau:
Pied:
Chair:
Fréquent. (Agaricus bisporus ou champignon de Paris, avec lequel il est souvent confondu, est beaucoup plus rare à l’état sauvage. Il pousse essentiellement sur le compost, les jardins fumés et les litières de fumier reposé ou de cyprès).
Pousse dans l’herbe des pelouses, des prairies et des pâtures, surtout là où paissent les chevaux (Agaricus xanthodermus, qui est toxique, pousse également dans les prairies).
En cercles.
Au printemps, été, automne, mais surtout d’août à octobre.
Chapeau:
Dessous du chapeau :
Pied :
Odeur: agréable, sucrée, ou parfois légèrement de noisette. N’a PAS une odeur rappelant l’encre, le phénol (Agaricus xanthodermus, champignon toxique, a une odeur désagréable, rappelant l’encre, le phénol ou la « creoline », particulièrement à la base du pied. )
PAS de jaunissement à la coupe.
Ne récolter que les exemplaires dont les lames ne brunissent pas encore.
Comestible, sans qu’aucune précaution particulière ne soit requise en termes de manipulation.
Sarcodon imbricatus et Sarcodon scabrosus sont des sosies presque parfaits.
En Europe, il pousse en association avec Picea: sapin, épicéa… (Sarcodon squamosus pousse en association avec Pinus. Sarcodon scabrosus pousse sous les hêtres, dans les forêts de feuillus).
Dans l’Est de l’Amérique du Nord il pousse sous feuillus, sous chênes au Québec. Source: https://www.mycoquebec.org/bas.php?tag=Sarcodon%20imbricatus&iumq=2329.
Peut se trouver d’août à novembre, mais surtout en septembre et octobre.
Hyphes bouclées (les hyphes de Sarcodon scabrosus ne sont pas bouclées).
Chapeau:
Dessous du chapeau:
Pied:
Chair:
Odeur sensiblement épicé, proche de la chicorée, peu agréable.
Un peu moins bon que Sarcodon squamosus.
L’écailleux est rarement consommé frais. Enlever les aiguillons des vieux exemplaires, car ils deviennent amers. On peut faire des conserves avec les champignons jeunes et sécher/ réduire en poudre les spécimens plus âgés.
Sarcodon imbricatus est utilisé pour extraire des pigments pour la teinture de la laine et de la soie: vert kaki clair sans mordant, kaki foncé avec cuivre.
Chapeau:
Dessous du chapeau:
Pied:
Chair:
Odeur agréable, fruitée
Saveur douce, puis amère
En anglais, on l’appelle sweetbread mushroom ou seatbread.
Clitopilus prunulus n’a une odeur de prune ou de prunelle comme son nom pourrait le laisse présumer. Ce dernier lui a été donné par un médecin et naturaliste italien du XVIe siècle, Césalpin, qui avait trouvé ce champignon sous des prunelliers.
Espèce commune, en plaine comme en montagne.
Pousse dans des endroits semblables aux cèpes de Bordeaux: bon indicateur pour repérer les biotopes à cèpes de Bordeaux.
Dans les bois mixtes, les zones boisées de conifères, en particulier les forêts de conifères.
En lisières parmi mousses, myrtilles ou bruyères.
En bordures de chemins.
En petites troupes de quelques individus.
Chapeau:
Chapeau dessous:
Pied:
Odeur forte. L’odeur est décrite comme étant de farine fraîche. Ne pas se fier uniquement à ce critère car l’odeur de farine peut se retrouver chez des clitocybes toxiques, bien que normalement moins forte.
(Entoloma sinuatum, Clitocybe phyllophila, Clitocybe rivulosa, toxiques, ont aussi ou peuvent aussi avoir une odeur farineuse. Clitopilus scyphoides ou clitopile fausse omphale, non comestible, a une odeur peu ou pas farineuse).
N’a PAS une odeur de poulailler (Clitocybe phaeophthalma, toxique, a une odeur de poulailler).
Chair cassante. Fragile, se casse facilement. (la chair de Clitocybe phyllophila, Clitocybe rivulosa, toxiques, est élastique).
Se méfier peut être confondu avec des clitocybes blancs, à lames non rosées à maturité.
La chair réagit avec la sulfovaïnilline et prend des tons violacés.
A cueillir et transporter avec précaution, car sa chair fragile s’écrase facilement.
Texture agréable, goût très fin et parfumé. Peut être préparé à la crème, sauté à la poêle ou mélangé à d’autres champignons.
Conservation:
“Coma” et ”atus” signifient « avec des cheveux », d’où le nom de « comatus ».
Comment le reconnaître?
Le coprin chevelu a une durée de vie très brève. Il ne se conserve pas ou très peu et doit donc être consommé dans les quelques heures qui suivent la récolte. Il doit être jeune, entièrement blanc à l’intérieur. Si en le coupant il est rosé ou noirâtre, le laisser sur place, il ne sera plus bon à manger et peut s’avérer toxique. Il doit être récolté uniquement sur des terrains non pollués, car il tire les métaux lourds du sol.
Il peut être mangé cru ou cuit, mais il ne doit pas être cuit trop longtemps (jusqu’à 5 minutes) car il devient liquide. Retirer le pied légèrement fibreux des grands spécimens (les petits peuvent être conservés).
Excellent en omelette.
Plante vivace, dioïque.
Hauteur de 2 à 40 cm
Tige:
Feuilles:
Fleurs:
Les feuilles sont comestibles. Etait autrefois cultivée dans les jardins des fermes comme on cultive aujourd’hui les épinards.
Le chénopode Bon-Henri contient a une teneur en protéines de 5,3g /100g.
Mesure de 20 à 60cm de hauteur (le chénopode blanc est beaucoup plus grand, peut mesurer de 30 cm à 2 mètres, et même un peu plus).
Tige:
Feuilles:
Fleurs:
Fruits:
Racine:
Taille: de 60 à 110cm
Feuilles:
Fleurs:
Rumex alpestris Jacq. ressemble à rumex acetosa, mais les feuilles sont seulement 1 à 2 fois plus longues que larges.
Plante cousine du quinoa et de l’épinard. Plante indicatrice de forte présence d’azote dans le sol. Au temps des romains, le chénopode blanc était très apprécié et fréquemment cultivé.
En Inde, on l’appelle bathoo ou batha.
En anglais, wild spinach, pig weed (désigne également l’amaranthe) ou white goat food.
La plante peut mesurer de 30 cm à 2 mètres, et même un peu plus… (le chénopode Bon-Henri est plus petit, haut de 20 à 60cm).
Tige:
Feuilles:
Tige
Fleurs:
Fruits.
Le chénopode blanc contient des protéines, à hauteur d’environ 4 grammes pour 100 grammes (4%).
C’est une source importante de vitamines A, C (2454mg pour 100 grammes) et K, de vitamines B1, B2, B3, PP et de minéraux: calcium, fer et magnésium.
Les feuilles contiennent cependant également de l’acide oxalique, des saponines et nitrates.
Les feuilles se cuisinent cuites à l’eau à la manière des épinards, en purée, en soufflés, en quiches en gratins…
On peut les congeler, comme les épinards, après les avoir préalablement blanchies 30 secondes dans de l’eau bouillante, puis passées sous l’eau froide et égouttées.
Les graines se cuisinent comme le quinoa, qui est de la même famille. Elles contiennent de la saponine. Avant des les cuisiner, les tremper une nuit dans l’eau, les rincer pour éliminer les saponines qu’elles contiennent. Puis l’eau de cuisson devrait être changée 1 ou 2 fois.
Les tiges, tant qu’elles sont souples, peuvent également être consommées.
Le nom est issu des racines grecques :
Dans les autres langues, onl’appelle:
L’égopode a une haute teneur en protéines, de 6.7g /100g. Elle contient également de la vitamine C et de la provitamine A.
100 grammes d’égopode fraîche contiennent:
C’est un légume sauvage abondant et que l’on peut utiliser pour la préparation de très nombreuses recettes. Elles ont un goût de fanes de carottes ou de carottes, de persil, un note de céleri-branche. La saveur est agréable, mais lorsque les feuilles ne sont plus jeunes, la texture est un peu rêche, dure. Elle sont très bonnes juste cuites à l’étouffée 10-15 minutes, mais pour la raison évoquée précédemment je préfère la mélanger à un autre légume (pommes de terres, carottes poêlées..), ou en sauce (servies comme des épinards à la crème), dans une soupe, quiche ou autre.. Les feuilles se consomment surtout cuites, toute l’année. Celles qui sont récoltées au printemps, en mars ou avril, avant la floraison, peuvent se consommer crues. Lorsque l’égopode fleurit, il devient légèrement laxatif, diurétique et soporifique. Il est donc préférable de ne pas le consommer après la floraison.
