Disciotis venosa

Malgré son apparence, cette espèce n’est pas une vraie pezize, mais une espèce
proche de la morille avec laquelle elle partage le biotope. Si on en trouve, il faut retourner au même endroit entre 7 et 15 jours plus tard, il est possible d’y trouver des morilles (partagent le même habitat).

Identification

Habitat:

• boisés (chênes, hêtres..) humides, notamment près des bords de rivières. Sols riches en humus. Se trouve assez souvent en compagnie des morilles blondes.
• pousse seule ou en petits groupes
• sol argilo-calcaire

Dessus:

• 5 à 15 cm de diamètre
• marge d’abord enroulée. Puis s’étale en une coupe épaisse tordue
• brun clair à fauve
• couleur plus foncée vers le centre par temps humide
• surface veinée très marquée, rappelant un réseau de plis ou de rides. Cette caractéristique typique peut être absente dans sa prime jeunesse. Les veines sont disposées à partir du centre (Peziza arvernensis peut être veinée mais c’est beaucoup moins marqué)
• 1 à 3 mm d’épaisseur mais généralement plus épaisse que Peziza arvernensis.

Dessous:

• blanchâtre à crème
• granuleux
• spores de forme ellipsoïdales et lisses, de 19 à 30 x 12 à 17 µm. Ne sont pas guttulées, contrairement à beaucoup espèces de pézizes. Asques inamyloïdes (absence d’amidon).

Autres:

• odeur d’eau de Javel
• peut être munie d’un petit pied, très court, souvent enterré et solidement fixé au substrat
• chair blanchâtre, très fine, fragile, cassante

Utilisation en cuisine

C’est la meilleure des pézizes.

Comme la morille, la pézize veinée est toxique à l’état crue ou insuffisamment cuite. Elle doit être cuite une vingtaine de minutes pour en éliminer les toxines.

A consommer avec modération comme les morilles.

L’odeur de javel disparaît à la cuisson.

La pézize veinée peut être séchée.