Chlorophyllum rhacodes

Identification

Pousse dans les bois de résineux et mixtes.
Souvent en ligne ou en cercle.
Assez commun.

Chapeau:

• de 5 à 20 cm de diamètre. (Plus petit que Macrolepiota procera qui peut atteindre jusqu’à 30cm de diamètre)
• recouvert de grosses squames brun fonçé, retroussées, sauf au centre
• les écailles de Chlorophyllum rhacodes ont moins nombreuses mais plus grandes que celles de Macrolepiota procera

Dessous du chapeau:

• lames libres, fines et serrées, larges
• lames de couleur blanche à crème, rosissant au toucher ou au froissement

Pied:

• 10 à 15 cm de hauteur. (Plus petit que Macrolepiota procera)
• anneau double, complexe et coulissant, lacéré à la périphérie
• droit
• lisse (tandis que Macrolepiota procera ou coulemelle a des écailles avec un dessin analogue à celui d’une peau de couleuvre)
• creux
• de couleur blanchâtre à blanc grisâtre devenant brunâtre en vieillissant, voire noir, virant au rouge orangé vif au grattage
• n’a PAS l’aspect tigré (le pied de Macrolepiota procera a un aspect tigré caractéristique)
• rougit à la pression des doigts
• bulbeux à la base

Odeur faible.

 

 

 

 

Informations concernant la comestibilité / toxicité de Chlorophyllum rhacodes

Considéré par beaucoup comme étant un très bon  comestible. On ne consomme toutefois que je chapeau; le pied est fibreux et coriace.

Peut parfois provoquer des troubles intestinaux si le substrat est trop riche en nitrates (ne pas consommer si ce champignon pousse sur un tas de fumier par exemple). Ne pas consommer les lépiotes déguenillées poussant en bord de route, dans des champs cultivés, des jardins.

C. rhacodes et les entités voisines (C. olivieri et C. brunneum) sont des espèces pour lesquelles il n’existe pas de connaissances traditionnelles spécifiques, mais elles sont souvent ramassées et consommées comme des « pilons » normaux car elles ne sont pas distinguées de Macrolepiota procera s. l. Ces champignons (aussi bien C. rhacodes s. l. que les entités appartenant à M. procera) peuvent provoquer des intoxications gastro-intestinales, qui se produisent avec une certaine régularité dans toute l’Italie, bien qu’avec une fréquence relativement modeste. Pour les deux groupes d’espèces, la responsabilité d’une partie des cas peut être attribuée à la consommation de spécimens non frais après une cuisson insuffisante. La réglementation suisse (2020) est particulièrement intéressante à cet égard, car elle considère le C. rhacodes et le M. procera comme des « champignons comestibles qui ne peuvent être commercialisés que s’ils répondent à certaines exigences », avec la précision suivante : « Cuire ou faire sauter pendant au moins 20 minutes ». Ne faites cuire que le chapeau, pas la tige ».
Source: Guide de la comestibilité des champignons Nicola Sitta, Paolo Davoli, Marco Floriani, Edoardo Suriano

Allemagne (2008): comestible – seuls les chapeaux doivent être consommés

France (2017): comestible – note: ces champignons ont tendance à accumuler les nitrates

République tchèque (2013): comestible – « seulement les jeunes spécimens ».